Méthode thérapeutique mise au point à la fin du 18e siècle en Allemagne, l’homéopathie se répand assez rapidement en France.
Du grec « hómoios » (similaire) et « páthos » (maladie), la substance homéopathique est capable de produire, chez la personne saine, des troubles semblables à ceux que présente le malade.
À la découverte d’une méthode utilisée par des médecins, naturopathes, vétérinaires et nombreux autres professionnels de la santé à travers le monde.
L’homéopathie est une médecine alternative qui s’appuie sur un postulat : le corps détient la force nécessaire pour auto-générer un processus naturel de guérison. Composé à base de substances végétales, animales, minérales, fongiques (champignons) ou chimiques, le traitement homéopathique vise à stimuler ce processus. Pour cela, l’homéopathe s’intéresse à la totalité des symptômes du patient ; du moment de leur apparition à leur manifestation en passant par les facteurs calmants ou aggravants. C’est pourquoi un même virus peut être traité de plusieurs manières et à dose différente en fonction des individus.
Beaucoup de patients cherchent une alternative aux médicaments prescrits par la médecine conventionnelle. À la recherche d’une solution plus douce et plus naturelle, certains se tournent vers l’homéopathie. Contrairement au médicament allopathique, le traitement homéopathique ne présente pas de risque, quelle que soit la dose absorbée, et convient aux personnes de tout âge. L’homéopathie est utilisée pour le traitement de multiples maux comme les affections respiratoires, les allergies, les troubles digestifs, le stress ou l’anxiété. Le remède homéopathique peut être prescrit à des fins aussi bien curatives que préventives.
Les remèdes homéopathiques sont commercialisés en pharmacie sous différentes formes :
Quelle que soit la forme pharmaceutique du traitement homéopathique, votre homéopathe est le mieux placé pour déterminer la dose et la fréquence des prises.
Cette médecine douce s’appuie sur trois principes fondamentaux :
La similitude ou : que le semblable soit soigné par le semblable. La substance homéopathique traitante entraîne chez la personne saine des symptômes similaires à ceux que présente le malade. C’est l’opposé du principe des contraires que l’on retrouve en allopathie (les médicaments de la médecine conventionnelle ont un effet opposé aux phénomènes pathologiques). Le principe de similitude est parfois comparé à celui des semblables énoncé par Hippocrate dans « Des lieux dans l’homme » : « La maladie est produite par les semblables ; et par les semblables que l'on fait prendre, le patient revient de la maladie à la santé. »
L’individualisation : ce principe dicte de ne pas seulement analyser les symptômes de la maladie, mais la totalité des ceux que la personne présente. Comme une affection se manifeste de différentes manières en fonction des personnes, l’homéopathe peut la traiter différemment d’un individu à l’autre.
L’infinitésimal : cette idée est proposée par Hahnemann pour diminuer la toxicité des substances traitantes. Ces dernières sont diluées de manière parfois très importante après avoir subi de nombreuses secousses très fortes (processus appelé « dynamisation »). La médecine homéopathique estime que les remèdes préparés en haute dilution sont plus puissants que les autres.
En 1796, le médecin allemand Samuel Hahnemann pose les bases de l’homéopathie dans un essai dont il complètera la théorie. Dès 1800, il commence à prescrire des préparations homéopathiques à ses patients. Il tient des journaux de malades dans lesquelles il note toutes ses observations. Il explique sa conception de l’homéopathie dans l’ouvrage « Traité des maladies chroniques, leur nature spéciale et leur traitement homéopathique » publié en 1828. Sept ans plus tard, il s’installe à Paris et obtient l’autorisation d’y exercer l’homéopathie.
Une grande partie de la communauté scientifique et médicale conteste l’efficacité de l’homéopathie, soulignant qu’il n’existe aucune preuve clinique de son efficacité autre que l’effet placebo (effet psychologique d’une préparation dépourvue de principe actif prescrite à la place d’un médicament). L’une des critiques les plus récurrentes : toute réaction chimique est impossible, la dilution étant telle que la substance obtenue ne contient plus aucune molécule du remède dilué.
La réponse « a priori » du pionnier Hahnemann, c’est qu’une « substance divisée en autant de parties doit toujours contenir, en ses parties les plus minuscules que l'on puisse concevoir, de cette substance, et que cette partie aussi minuscule qu'il est possible de concevoir ne cesse pas d'être de cette substance, et ne peut absolument pas devenir rien ». En 1987, le médecin français Jacques Benveniste propose l’hypothèse contestée de la mémoire de l’eau, selon laquelle l’eau garderait les propriétés des substances précédemment diluées, même en l’absence de molécules.
L’homéopathie existe dans plus de 80 pays comme la France, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne. Elle connaît notamment un fort développement au Brésil, en Argentine, au Mexique, mais aussi au Sri Lanka et au Pakistan. En Inde, on trouve environ 250 000 homéopathes et, selon le gouvernement indien, 10 % de la population se soigne avec l’homéopathie.
En France, l’homéopathie a un taux de popularité remarquable. Selon un sondage Ipsos réalisé pour Boiron, 56 % des Français utilisent des médicaments homéopathiques avec 36 % d’utilisateurs réguliers. Plus de 76 % des participants ont déclaré faire autant confiance à l’homéopathie qu’aux antalgiques. Depuis le 2 mai 2011, le taux de remboursement du granule ou autre remède homéopathique est fixé à 30 %.
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