Le magazine Viversum

Depuis des siècles, les voyants utilisent différents outils pour nous faire part des messages de leurs guides, tels que des jeux de cartes, des runes, la numérologie... Cependant il existe toujours d’autres pratiques, vieilles de plusieurs centaines d’années qui sont toujours d’actualité. Aujourd’hui, nous vous présentons l’outil divinatoire le plus populaire au monde : Le Tarot de Marseille.

Le Tarot a fait son apparition au 12ème siècle parmi les différentes civilisations égyptiennes, indiennes, chinoises et juives. Au 16ème siècle, les « tarrochi » d’Italie trouvent leur chemin vers la France.

Le Tarot le plus connu, le Tarot de Marseille se compose de 78 cartes. Les 22 cartes des arcanes, dites majeures sont représentées par des personnages qui ont chacun leur signification et les suites dites cartes classiques de 56 cartes arcanes composées de 10 cartes numériques de 1 à 10 et de 4 figures.

Au milieu du 19ème siècle, le Tarot de Marseille devient  populaire en Occident grâce de célèbres occultistes dont Papus qui les ont étudiées durant leurs carrières. Puis, dès 1930 « L’ancien Tarot de Marseille »  est commercialisé et connait un franc succès. Par la suite il est devenu l’officiel jeux de cartes de la plupart des voyants. Mais ce succès ne reste pas sans rivalité, selon les dires de l’héritier de la Maison Camoin, dernier représentant de l’ancienne confrérie des maitres cartiers marseillais, « l’ancien Tarot de Marseille » serait une copie de leurs jeux de cartes de leur fabrique Conver-Camoin créée depuis 1760.

Contrairement à son appellation, le "Tarot de Marseille" n’est pas né à Marseille mais à Lyon. En 1605 Henri IV crée un impôt sur les cartes à jouer concernant cinq villes autorisées. Ce n’est qu’en 1630 que Marseille est inclue dans la liste des villes autorisées.

Le Tarot permet de guider la sensibilité optique du voyant. Parmi les différentes manières de tirer les cartes, la méthode la plus utilisée est le tirage en croix. Elle permet aux tarologues de peser le «pour » et le « contre » lors de la consultation.