Vous connaissez bien entendu déjà un peu le yoga.
Mais connaissez-vous le nidra yoga et surtout le yin yoga ?
Découvrons ensemble ce monde magique permettant de trouver l’équilibre, la santé et même l’illumination.
Le yoga est connu pour être une sorte de gymnastique indienne ressemblant parfois à de l’acrobatie, voire à de la contorsion. En fait, il s’agit d’une discipline complète beaucoup plus complexe comme nous allons vous l’expliquer maintenant.
L’orientation principale de la pratique du yoga est de préparer le corps (physique et énergétique), le mental et le système émotionnel, à la méditation afin de trouver la paix intérieure en se détachant de la tourmente et même de la souffrance. C’est ainsi que le yogi (nom donné au pratiquant de yoga) a la possibilité de se développer physiquement, mentalement, énergétiquement, émotionnellement et spirituellement.
Si le yoga est pour de nombreux occidentaux une forme de sport ou de stretching apportant bien-être et relaxation, ce qui est déjà beaucoup, il est pour de nombreux yogis le moyen de s’épanouir spirituellement et à terme d’atteindre l’éveil.
L’odyssée du yogi débute par la pratique des asanas. L’asana est une posture corporelle visant à garder l’ensemble du corps et de l’organisme en bonne santé. C’est à partir de cet état de santé qu’il est possible de passer aux étapes suivantes en associant notamment la respiration.
Il existe de très nombreuses postures qu’il convient d’associer les unes aux autres lors d’une séance menée par un professeur. Celui-ci est capable d’apporter à l’élève yogi ce dont il a besoin pour évoluer et progresser sans se faire de mal. Car le sens du travail est bien sûr de rendre le corps plus fort et plus souple pour le libérer des maladies et non de créer des maux.
Ainsi, le yoga est ouvert à toute personne sans exception. Même un individu ayant l’impression de manquer de souplesse peut tout à fait pratiquer et prendre du plaisir dès la première séance.
Dès que le yogi commence à bien maîtriser les asanas de base, il passe ensuite à l’étape suivante qui est d’associer la respiration pour rendre sa pratique encore plus efficace en approfondissant l’état de bien-être auquel il est connecté.
Tout comme pour les asanas, il existe une très large gamme d’exercices de respiration aidant le yogi à accéder à une nouvelle dimension en entrant plus profondément en lui-même, tout en s’ouvrant au monde qui l’entoure, à l’ensemble de l’Univers.
L’une des techniques respiratoires les plus connues est sans doute nadishodhana. Il s’agit d’une respiration visant la purification et le nettoyage des nadis (méridiens). Le principe est relativement simple à mettre en place puisqu’il suffit de respirer par une narine puis par l’autre en bouchant avec ses doigts une narine après l’autre.
La respiration est là encore une étape et d’autres éléments viennent s’ajouter toujours dans un but d’efficacité, de maîtrise et d’harmonisation de l’énergie, des émotions, etc., bref de soi.
En voici deux exemples :
La visualisation par exemple du parcours effectué par l’énergie dans les chakras se situant sur le principal nadi nommé la shoshuna. La shoshuna est le nadi de l’axe, remontant le long de la colonne vertébrale en connexion directe avec les chakras principaux. Cette visualisation renforce le travail énergétique tout en assurant une bonne concentration (dharana).
La concentration par exemple sur sa respiration, sur les sensations corporelles, sur un bandha (il s’agit d’un geste de contraction cherchant par exemple à éviter que l’énergie ne s’échappe du corps : voir notamment mulabandha et ashvinimudra), etc. La concentration est renforcée par certaines techniques comme par exemple les techniques oculaires (drishti) évitant à l’esprit de se laisser distraire.
En fonction du style de yoga et de l’école proposant un enseignement plus ou moins traditionnel, l’association de la respiration, de la visualisation et de la concentration, la relaxation profonde (voir nidra yoga), etc., est plus ou moins rapide. Elle peut débuter dès la première séance de yoga mais il arrive que le yogi se doive d´attendre quelques mois, voire quelques années, pour avancer à son rythme sur la voie de son yoga.
En effet, le yoga est individuel et chacun doit accéder à son enseignement sans brusquer les choses, en laissant les liens se faire à mesure que les nœuds (énergétiques, articulaires, respiratoires, émotionnels et autres) vont se défaire.
Le mot nidra signifie sommeil en sanskrit. Mais attention, ne pensez pas que le nidra yoga est une simple sieste car il s’agit en fait d’une séance de relaxation guidée. Ainsi, le nidra yoga vise à relâcher les tensions pour atteindre une détente complète c’est-à-dire physique, mentale et émotionnelle.
C’est en apprenant à se relaxer que le yogi peut entrer encore plus profondément dans sa pratique et s’assoir confortablement dans celle de la méditation.
Le yin yoga est le dernier né. Enfin disons plutôt qu’il existe depuis longtemps dans la pratique mais qu’il a été mis à jour et structuré par deux personnes principales :
Paulie Zink est le fondateur de ce que l’on nomme aujourd’hui le yin yoga. C’est lui qui a en effet trouvé le nom et qui le premier a structuré une méthode complète permettant d’en restituer les bienfaits. Paulie est également un maître de Kung Fu et un yogi confirmé particulièrement souple. Son inspiration vient notamment du yoga taoïste.
Paul Grilley est celui qui a contribué à faire connaître le yin yoga aux États-Unis puis dans le reste du monde. Il a su construire une méthode facile à assimiler et à pratiquer ce qui est sans aucun doute la clé de son succès. Notons que son enseignement passe essentiellement par une profonde connaissance de l’anatomie.
Le yin yoga est un yoga doux et relaxant principalement orienté sur un travail statique des tissus conjonctifs. Le yin yoga n’est donc pas dynamique contrairement à certaines formes « yang » cherchant principalement à renforcer le corps physique et à dynamiser les corps subtils (énergétiques).
Concrètement la pratique du yin yoga passe par des asanas tenues entre trois à cinq minutes dans une position confortable et en tenant une respiration lente et douce. L’idée est là aussi d’unir le corps et l’esprit mais en laissant au corps toute la place et tout le temps dont il a besoin pour travailler. L’asana doit donc ici plus qu’ailleurs permettre au yogi de respecter totalement ses propres limites physiques.
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